mercredi 27 août 2014

Le début de la fin.


Il y a maintenant un mois jour pour jour, j'ai subit une expérience relativement pénible. 
Rien ne le laissait pressentir, ça m'est tombé dessus comme une bonne vieille fiente bien dégueulasse.

Terroriste en puissance. Agissez, seul ou en groupe.

J'étais confortablement vautrée dans mon fauteuil de bureau, trois coussins calés sous le foufouillon, au calme, pépère, je décompressais d'une journée somme toute banale avec un petit verre de rosé de Tavel en surfant hasardeusement sur le web. J'ajoute machinalement dix ou vingt pages à mes favoris, puis je ferme mes cinquante trois onglets ouverts. Je fais un petit saut rapide sur Facebook histoire de m'assurer que rien ne se passe sans que je n'en sois informée? Et c'est là que c'est parti en sucette, précisément à cet instant, alors que j'enfournais délicatement une bonne poignée de cacahuètes grillées au fond de ma gorge, l'une d'elle a décidé de prendre la mauvaise voie. 

J'avais pourtant lu l'article qui permet de se faire la manœuvre de Heimlich à soi même, mais sur le coup franchement ça n'a pas servi à grand yack. Et c'est précisément ce  soir là, à 20h52 le 28 juillet 2014, que je suis morte, ouais je sais ce que vous êtes en train de vous dire: la poisse.

Bon je ne vais pas vous mentir, mourir, sur le coup, mais alors vraiment pile poil sur le coup, c'est plutôt coolos. Et pour cause, ça j'ai appris après que c'est parce qu'ils nous droguent avec une saloperie de lumière blanche. C'est violent, pourtant j'avais vu un paquet de témoignages là dessus, et en jeune internaute bien avisée je m'étais auto-persuadée de ne jamais suivre une loupiote blanchâtre que je ne connaissais pas. Raté, mais pour ma défence j'étais un peu flapie et cette lumière c'était trop coooool...
Enfin vous verrez, je ne vous en dit pas plus, suspens haha.

Bref, ça dure quoi deux ou trois minutes grosso modo, et là je profites du dernier moment de kif quand je me retrouve en tête à tête avec le mec le plus canon de la terre (en fait non mais je n'ai pas le droit de divulguer l'endroit exact où on crèche, sinon c'est genre sejour en enfer et tout le tralala, par besoin de vous faire un topo c'est très mal fréquenté là bas, ils ne rigolent pas avec ça ici les mecs).

Pour vous donner une vague idée physique du bonhomme en face de moi.

Donc revenons à nos cabris, Johnny Leonardo Jackmann m'apparaît, sur le coup je me dis "trop boooon merci mon Dieu" sauf que je n'avais pas anticipé l'entourloupette, ils t'envoient un avion de chasse pour faire passer la pilule plus facilement, et là le mec me balance en me déshabillant des yeux: "Tu sais pourquoi tu es là?" Je passe ma main sur sa nuque et lui susurre au creux de l'oreille "Non chéri dis m'en plus je suis très curieuse", puis je lui fais un petit clin d'œil.. Quatre en fait parce que même mort qu'à ds on a des tocs, on a des tocs. Ouais le trépas est un peu nullos sur ce coup là.

Et là ce connard cet individu charmant me dit: "Tu es décédée." Le choc! Normalement dans mes rêves ça ne se termine jamais comme ça. C'est là que de fil en aiguille je comprends que je suis légèrement décédée et que c'est très mal barré pour revenir en arrière. Inutile de préciser que ça te fait très vite redescendre un coup pareil, alors bon l'ambiance psychédélique et le playboy en mode île de la tentation c'est un peu léger comme compensation. Rassurez vous cependant, le club des 27 milite pour qu'on augmente (considérablement) la dose de lumière blanche à l'arrivée, comme ils commençent à être pas mal nombreux ça va bien finir par aboutir, vous n'aurez peut être donc pas à subir une redescente trop brutale comme ce fut mon cas.  

Le bellâtre me conduit ensuite dans une grande salle d'attente, et il y a foule ici, c'est pire que les Champs Elysées en 98. Arrive donc comme il se doit le moment super badant où je dois accepter le fait que je ne reverrais pas mes proches avant un bon bout de temps, que je ne verrais jamais la fin de game of thrones, que je n'aurais jamais de louboutins en fait et que je n'engendrerais aucune descendance, je doit accepter que je bouffe les pissenlits par la racine en gros. C'est très long, pour moi ça a pris cinq jours, mais certaines personnes mettent des mois voir des années, d'où mon intervention mais je reviendrai sur ce problème ultérieurement. 

Bref, avec l'aide de mon beau gosse attitré, qui répond au doux nom d'Esteban le passeur (rien à voir avec un trafic de stupéfiants ou autre, les passeurs sont les âmes chargées de vous accompagner dans l'acceptation de votre propre mort, mais j'y reviendrai en détails dans un autre post) , j'avale donc le fait que j'ai cassé ma pipe. 
En partie aussi parce que je suis assez curieuse de voir ce qui m'attend ensuite parce qu'évidemment mes amis et ma famille me manquent enormément. 
Et c'est ainsi que mon beau cowboy de l'au delà m'abandonne devant une grande porte, je frappe, comme je suis bien élevée, mais comme au bout de trois tentatives personne ne répond, je pousse la porte, ma patience à des limites. Là un mec avec une barbe de trois jours et des cheveux mi longs, genre membre de la famille Astier, tapote sur son bureau du bout des doigts et fronce les sourcils au milieu d'une pièce d'une blancheur immaculée. Plus blanc que la fusion de deux pubs pour la lessive et le dentifrice. 

Plus blanc encore que cette illustre anonyme.

L'homme grogne:

- Bon entrez, vous êtes sourde ou quoi?

Je m'excuse:

- Non pardon je.. J'avais pas entendu.

Il tressaute et se met à gronder dans le vide:

- Tu vois Michel avec ta connerie de porte isolée là les gens n'entendent plus quand je leur dit d'entrer. 

Puis il se radoucit, et m'ordonne gentiment de m'asseoire. Je m'éxécute. 

Il me fixe pendant une quinzaine de secondes sans rien dire, je décide donc d'engager la conversation:

- Enchantée, Julie Fossette, 28 ans, passée à trépas en avalant de travers une cacahuète. Interdiction de rigoler. 

Il ne rigole pas, mais alors pas du tout le monsieur, il continue de me mater avec un air blasé. Ça me rend nerveuse et quand je suis nerveuse je dit souvent de la merde. Le fait d'avoir quitté le monde des vivants ne contredit pas la règle malheureusement:

- Ba alors qu'est ce qui se passe on dirait que vous avez vu un fantôme hahaha.

Tu me comprends toi, au moins...


Je devine tout de suite que c'est pas la première fois qu'on lui fait celle là, et son regard exaspéré me le fait comprendre. Mais rien ne m'arrête même pas la mort. 

- Alors vous êtes qui? Attendez laissez moi deviner... Dieu? Saint-Pierre? Jésus? Allah? Bouddha? 

J'essaie d'en trouver d'autres mais je ne suis pas très calée en religions, Bradley Cooper c'est un dieu?. Cependant le mec semble plutôt flatté par mes suggestions. Il gonfle la poitrine et retrouve l'usage de la parole:

- Oui... Alors... Dieu... non... Je t'arrêtes tout de suite ma cocotte... 
On va se dire "tu" ok?
 Tout d'abord il ne s'appelle pas "Dieu", hein, qu'on soit bien d'accord, 
même siiii, c'est vrai qu'il aime bien qu'on l'appelle comme ça parce que, 
il faut l'avouer, 
ça impose le respect quand même. 
De toute façon son vrai nom est totalement imprononçable donc c'est pas plus mal, mais bref, Dieu, tu ne le verras pas ici ma grande, il est beaucoup trop occupé.
Parce que tu croyais qu'il allais te recevoir en personne? Elle est mignonne! 
Non moi c'est Guillaume, maaaiiiis c'est vrai que je remplis un rôle important dans notre belle communauté, en ma qualité de conseiller d'orientation et réceptionniste des portes du paradis tout comme les trois cent mille trois cent quatre vingt quatre autres amoureux du travail bénévole obligatoire qui accomplissent, chaque jour que "Dieu" fait, la même tâche que moi. 
Alors "Dieu"? Non, pas vu depuis un bail, et Jésus, menteur, désolé de te décevoir, le patron n'a eut qu'un seul fils, et comme tout demi dieu qui se respecte il n'aurait jamais fini cloué sur des bouts de bois. Donc si tu veux m'appeller Dieu ma poulette, no soucis, mais Dieu au paradis c'est comme Michael Jackson ou le père Noël, tu le vois partout mais c'est jamais le vrai. 

Je vois que j'ai trouvé plus bavard que moi. Et je ne sais toujours pas où il veut en venir. Cependant je reste bloquée sur un détail, je dois en avoir le cœur net:

- C'est Chuck Norris c'est ça? Son fils c'est Chuck Norris?

Je décèle une pointe de moquerie dans le minuscule sourire qui vient d'apparaître sur ses lèvres, mais je suis sûre que je ne suis pas totalement dans le faux. Si ça se trouve il ne sait rien du tout.

Alors hein fais pas le malin...


- Je t'aime bien toi, d'habitude les nouveaux sont inquiets mais ça n'a pas l'air d'être ton cas.

Répondez à la question. 

Il rit. Je le trouve maintenant plus sympathique. 

- Tu es perspicace, mais je ne suis pas en droit de répondre à ta question.

Il fouille ensuite dans ses dossiers, en marmonnant des propos à peine compréhensibles.

- Julie... Oui... Ok... Ah... Ahah... Tu m'excuse deux secondes?

Il disparaît aussi rapidement qu'un guépard sous speed, sans me donner l'espace d'un instant pour répondre. Environ un quart d'heure après il réapparaît triomphant et m'annonce:

- Julie! J'ai une excellente nouvelle, tu vas au paradis, et en prime on va réaliser ton plus grand rêve! Bingo!

- Coooool vous allez m'offrir un voilier?

Il semble quelque peu gêné et poursuit:

- Oui, non, bien, ton deuxième plus grand rêve en fait.

- Vous allez m'offrir une résurrection?

À bien y réfléchir depuis quelque jours c'est devenu mon plus grand rêve, mais avant c'était le bateau.

Il semble maintenant agacé.

- Bon, heu... Non. Mieux que ça. Un blog, tu vas pouvoir créer ton blog. Tadaaaa!


Hein?!?

Qui est ce qui m'a collé un demeuré pareil? Ça n'a jamais été mon rêve ça. Il est con ce mec ou quoi? Il devine ma perplexité et continue.

- Oui, alors je t'expliques, on a quelques problèmes de logistique depuis quelques temps. Les vivants n'acceptent plus de mourir, ils ont déjà du mal à accepter de vieillir alors mourir je ne préfère même pas aborder le sujet, sans parler de tous ceux qui ont peur d'aller en enfer à cause d'Hollywood, du pape et j'en passe. Les salles d'attentes sont pleines à craquer. Et malgrés les compétences indéniables des passeurs, les personnes qui refusent leur mort s'entassent de jour en jour et nous ne suivons plus la cadence. C'est là que tu interviens.

Je ne comprends toujours pas où il veut en venir.

- C'est notre dernier recours mais on est bien obligé d'en arriver là. On doit faire la promotion du paradis auprès des vivants, afin de faciliter le travail en amont, on avait pensé à envoyer un commercial sur terre mais les risques sont trop nombreux. Donc le conseil à pensé à un blog. Perso j'étais contre mais bon... Je ne fais pas partie du conseil. 

- D'accord mais pourquoi moi? 

- Écoutes, je vais pas te mentir Juju, je peux t'appeller Juju?

- Heu... Non.

- Oui je ne vais pas te raconter d'histoires Juju, on a tiré au sort parmis tous les créateurs de blogs décédés ces 15 derniers jours. C'est plutôt une chance, c'est quand même "the place to be" ici, et tu seras la seule à pouvoir communiquer avec les vivants, c'est du jamais vu.
 C'est  de la pure folie mais bon, on s'en fout de ce que pense Guillaume, le bon Guillaume, de toute façon ça n'est qu'un simple agent d'accueil pas vrai? Bon... Bien entendu il y a quelques règles à respecter mais tu apprendras ça en formation.

Je suis plutôt dubitative face à ses propos. 

- Heu... Donc si je comprends bien je suis morte mais je dois encore bosser c'est ça?

Il se racle la gorge et me déclare après un petit rire pincé.

- Et tu crois que je fais quoi moi?

Ah... Heu... Oups!

En fait je n'y avais même pas pensé. J'essaie de changer de sujet.

- Mais vous devez faire erreur. Je n'ai jamais tenu de blog, j'étais conseillère clientèle chez Orange. Donc en fait rien à voir. 

Il me regarde comme si je sortais d'HP. Avant de m'interroger avec l'amabilité d'un agent de la maréchaussée:

- Suicide? Ah oui, non une cacahouète c'est vrai... Bref passons ça n'est pas le propos. Donc, si on t'écoutes parler tu n'es pas l'auteur du skyblog ptitenenettedu88 créé le 23 juin 2003? Intéressant parce que les clichés contenus dans ce blog attestent du contraire. Alors je vais réitérer ma question: Es-tu ou non la personne qui a créé cette page web?

Fais chier... Ma mère m'avait pourtant prévenue à l'époque: "Fais attention à ce que tu mets sur  internet, ça peux te jouer des tours." Si elle savait à quel point elle avait raison. Je suis tellement estomaquée que je ne sais pas quoi répondre. J'acquiece un peu craintive. Mon interlocuteur semble se radoucir. Sans vouloir le juger cet homme à de sérieux troubles de l'humeur. 

- Bien, bon, parfait donc c'est règlé, formation demain après le casse croute du réveil. Maintenant on peux passer au formalités. 

Il se frotte les mains, il semble satisfait de sa prestation. J'en conclus donc que je n'ai pas vraiment le choix, et je n'ai pas le courage d'argumenter, on verra bien demain à la formation. Il fouille dans son grand bureau blanc Vanish. Il en ressort une grosse clé en argent puis me la tend avec cette phrase.

- Bon on va pas s'étendre pendant des plombes, de toute façon ton formateur saura mieux te debriefer tout ça que moi. Pour l'instant je vais te conduire à ta parcelle et on verra tout ce qui est paperasse demain après le petit dej' pour ce qui est de ce soir, repose en paix.

- Ok mais c'est à quelle heure le petit déjeuner? 

Il éclate de rire. Il se lève et s'apprête à ouvrir une grande porte blanche.

- À quelle heure? Ahah c'est bien un truc de vivant ça, pas étonnant que vous soyez si peu productifs. À partir du moment ou tu passeras cette porte ma petite chérie, l'heure tu pourras oublier, c'est fini, bye bye, au revoir le temps, les heures, les minutes, les secondes, et bienvenue au paradis.

Ok après tout c'est vous le Doc, Doc.


Il ouvre la porte et un rideau de pluie jaillit dans l'encadrement, je trouve ça un peu kitsch sur le coup pour la porte du paradis mais je m'abstiens d'un quelconque commentaire sur la décoration, il m'invite à le rejoindre d'un geste élégant. 

J'ai l'impression d'être une héroïne hollywoodienne, j'avance solennellement vers Guillaume, il m'attrappe délicatement la main et je passe sous la fontaine murale du pur style Foire fouille. Je fais mes premiers pas au paradis.

J'avoues l'endroit est plutôt cosy. Mais vous allez dire je vais pas vous raconter le contraire vu que je suis là pour la promo. Et... Vous n'avez pas forcément tort, mais croyez le ou non, je vous donne ma parole, c'est vraiment plus sympa que le Club Med. 

Ça ressemble à la terre, mais aux coins les plus exotiques, ceux qu'on ne voit que par le biais des autres sur Facebook, pour ma part en tout cas. Des plages, des montagnes, des plaines, tout ça a perte de vue, du grand cinoche.

Guillaume s'engage sur un petit chemin, je suis un peu déçue, je pensais qu'on aurait des ailes pour se déplacer, mais ça ne semble pas être le cas. Il s'arrête devant une petite plage cent mètres plus bas. Trois jolis bungalows la surplombent, les pieds dans l'eau, comme sur les cartes postales. 


Je n'ai pas le droit de prendre de photos, 
alors certes,
 je leur ai expliqué que pour faire la com' d'une destination 
encore inconnue du grand public c'était se planter un couteau dans le pied, 
mais bon que voulez vous...
J'ai donc déniché une photo sur le web d'une prise de vue semblable, en moins pêchue 
à ce qu'on peux croiser par ici en terme de paysages.


Dans un sursaut, Guillaume se retourne vers moi et me questionne:

- La plage c'est bien ton endroit préfèré? 

J'acquiece, des étoiles pleins les yeux. J'espère cependant qu'il ne va pas me faire un vieux plan drague, il n'est pas du tout mon genre. 

- Alors bienvenue chez toi. 

Il désigne avec sa tête le premier bungalow. Soit, j'adore les vacances, je pousse la porte de mon nouveau chez moi.

Wow! C'est au moins un cinq étoiles ici. Un énorme lit trône au milieu de la pièce baignée de lumière blanche, le plus grand que j'ai jamais vu. Je ne savais pas qu'on pouvait dormir après la mort, mais j'avoues que ça me rassure, et la vue de ce lit géant m'emplit d'une grande fatigue, je n'ai pas dormi depuis cinq jours, et jusque-là tout m'avait paru totalement normal. Je m'étale de tout mon long, je fais l'étoile de mer, c'est le pieu le plus confortable que j'ai jamais testé, pourtant j'en ai fait pas mal, mais bon on s'éloigne du sujet, ce plumard c'est comme du concentré de nuages, Bultex peut aller se rhabiller. 

C'est ainsi que s'achève donc ma première journée au paradis, et que je m'évade au pays des rêves, la lumière se tamise à mesure que je sombre. À ce propos, les rêves ici c'est violent, Spielberg a côté c'est les Télétubbies. Mais je ne vous gâche pas la surprise, ça serait dommage... 
Ça m'est surtout interdit en fait, sinon j'aurais déjà craché le morceau j'suis pas comme ça. Mais croyez moi, rien ne sert d'avoir peur, c'est top ici. (quand votre heure sera venue bien évidement, le paradis c'est génial mais la vie on en a qu'une, alors vous avez bien le temps pour mourir)(et ici il n'y a pas la télé). 

Pour finir il l'a clamé haut et fort et il avait raison, vous irez tous, à quelques exceptions près, au paradis, que vous soyez bénits ou bien maudits, et aujourd'hui il est temps de lui dire merci, merci qui? Merci jacqu... Non juste merci Michel ça ira. 

C'est sur cette note positive que se termine mon premier post. Il est préférable en effet de ne pas trop vous donner d'informations d'un seul coup, pour ne pas vous perturber outre mesure. 
Cependant, no panic! Je reviendrai sous peu vous donner plus de détails sur la plus grosse maison de retraite de l'univers. Si vous avez une quelconque question ou suggestion, merci de m'en faire part à cette adresse: 

juliefromheaven@gmail.com

Je reviens très vite pour satisfaire vos esprits curieux, 
probablement après ma tartine de Nutella dans un ou deux réveils. 

À bientôt pour d'autres nouvelles du paradis.


Bisous.

Julie.